C'est toute la question de la place et de la puissance des sans puissance en relations internationales qui est ici posee par l'etude de la diplomatie des Etats baltes apres 1991. En effet, ce sont les seules anciennes republiques sovietiques a etre devenues membres de l'Union europeenne et de l'OTAN en 2004. L'etude de leur place dans le systeme europeen en mutation de l'apres guerre froide est donc un element essentiel permettant de definir l'Europe par ses marges. Et ce, au moment ou de nouvelles frontieres durables semblent apparaitre sur le continent. Cet ouvrage montre comment les syst
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In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 133, Heft 1, S. 37-45
Vingt ans après leur adhésion à l'OTAN et à l'UE, la réputation de super-atlantistes de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie est à nuancer, en ce qu'elles ont toujours poursuivi parallèlement une politique à bas bruit pour se placer au cœur des politiques de l'Union européenne. Cet article s'intéresse au changement de perception des Baltes et chez les Baltes dans le contexte d'un renforcement des menaces russes sur la sécurité européenne en 2014 et en 2022. Si l'OTAN semble rester l'ultime garantie de sécurité des Baltes, ils continuent néanmoins d'investir les autres dimensions de la sécurité européenne à travers les politiques de l'UE.
Le développement des simulations dans les études européennes invite à se questionner sur les origines et la diffusion de cette méthode. Le Collège d'Europe à Bruges a été la première institution à offrir une formation spécifiquement dédiée à la construction européenne et elle a joué un rôle dans cette adaptation des simulations, méthode largement américaine, au contexte des études européennes. La généalogie de cette adaptation invite à débattre de ses raisons, de son contexte, de ses modalités et de sa diffusion, tout en ouvrant un champ de recherches sur la constitution progressive d'un espace européen de l'enseignement des études européennes.
In 2004, the accession of ten new member states to the European Union has a significant impact on the continuing debate about the European narrative. The Western European view on the Second World War and the Holocaust is contested by other claims focusing on the Stalinist crimes and other Cold War events. The European Parliament becomes a forum for this symbolic struggle about European memory. An in-depth analysis shows that the enlargement conducts the Parliament to include new historical events in the European narrative and leads to news debates about the hierarchy of events. In these debates, a coalition of Baltic-Polish member states and nationalist eurosceptics is particularly dominating the European scene.
Depuis la Chute du Mur de Berlin et l'élargissement de l'Union européenne de 2004, l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) et le Parlement européen ont été de plus en plus les lieux d'un débat politique sur l'interprétation de l'histoire européenne. La Seconde Guerre mondiale, l'Holocauste, la lutte contre la domination soviétique en Europe centrale ou les crimes du communisme sont des thèmes récurrents d'un conflit symbolique qui oppose des États européens à l'héritage historique différent (Europe dite de l'Ouest ou de l'Est), mais aussi des préférences politiques (de droite ou de gauche). Bien que plus de la moitié des États membres du Conseil de l'Europe soient membres de l'Union européenne et partagent en grande partie un même passé historique européen au XX e siècle, force est de constater que ces débats et les résolutions qui en résultent ont une physionomie différente au Parlement européen et à l'APCE. Cet article démontre que c'est en grande partie en raison des logiques de fonctionnement et de socialisation des deux assemblées.
While Dario Battistella says at the outset that his book, published in a collection for a curious public, is 'semi-academic', it probably has a greater significance than it claimed. In a one-dimensional world, it operates indeed a return on the twenty years that separate us from the collapse of the USSR and tries to draw a picture that takes into account four main scenarios available in the 1990s, that of Francis Fukuyama that of Charles Krauthammer, that of Samuel Huntington and that of Henry Kissinger. Instead of grouping, as we usually do, between optimistic visions for the first two and pessimistic for the other two. D. Battistella suggests distinguishing the realistic scenarios (Krauthammer and Kissinger), as defined in international relations theory and the Liberals scenarios (Fukuyama and Huntington). The first think that the material relations of the states system dominate international relations whose States are also central actors. The latter take into account the role of individuals, values and society to explain the international situation. D. Battistella's ambition is to go beyond this debate and to demonstrate, firstly, that the world derived from the Cold War unipolar in terms of material relations and consistent view of dominant values, on the other hand, the standardization of values is a product of this unipolarity. Adapted from the source document.